Je me suis libérée de 20 lbs!

Je suis née avec une frimousse bien ronde. Peu importe mon indice IMC, je vais toujours avoir l’air un peu plus enrobée que la voisine, qui a le visage mince. Depuis Bye Bye, mon cowboy que j’entends : « Tu me fais penser à Mitsou! », ce qui est un grand compliment, parce que j’admire beaucoup cette femme pour son cheminement professionnel, et parce qu’elle est absolument magnifique!

Cela dit, mon « problème » de poids date de mon enfance. Je n’ai jamais été grosse, jamais obèse. Juste… un peu ronde. Avec des courbes. Pomme, pomme, jolie pomme. Mais j’ai toujours été complexée. Enfin, pas trop complexée, juste assez pour que mon discours intérieur gâche de beaux événements parce que je me jugeais sévèrement. Avant le party de Noël, avant de monter sur scène, lors d’une réunion de famille. Je savais déjà que j'entendrais des petites phrases assassines qui se voulaient bien intentionnées. Une chance dans tout cela: ces commentaires acides ne sont jamais venus de mes parents.
Quelques-uns m’ont quand même marquée : « Tu es moins grosse que dans mon souvenir… Tu as une belle grosse face de lune… Attention : ne mange pas trop de crudités. Tu sais que tu as un problème de poids… »

Allô, estime de soi! C’est très lourd à porter quand on est enfant ou adolescente, et on traîne ça jusqu’à la vie adulte.
En 2010, j’ai fait un solide burnout qui m’a dirigée vers la psychothérapie, puis vers la PNL. Je suis retournée aux études en 2015, j’ai changé de profession.
Depuis 2018, j’étudie l’hypnose, dans laquelle je suis maintenant certifiée. C’est vraiment dans le dernier droit que tout s’est placé pour moi.
J’avais travaillé mes valeurs, mes besoins et mes limites. J’ai fait une mise à jour de ma philosophie de vie. J’ai fait le ménage de ma vie en arrosant les fleurs et en arrachant les mauvaises herbes.
À l’intérieur de moi, c’est comme un beau jardin d’Éden. Mon cœur est pur, ma tête est libre. C’est vraiment le bonheur! Je suis responsable de ma vie, j’ajuste mes choix parce que je comprends qu’ils sont liés à des conséquences, qu’elles soient heureuses ou malheureuses.
Malgré cela, mon corps ne me convenait pas tout à fait. En janvier dernier, j’ai pris un virage végétarien qui m’a fait prendre du poids et m’a rendue très mal dans ma peau. Cette alimentation ne me convient pas, malheureusement. Je n’ai pas réussi à me libérer de ce surpoids. Puis la Covid est arrivée, avec ses sacs de chips et ses biscuits maison… Ça n’a pas aidé du tout! Mon conjoint et moi avons publié une chanson par jour sur YouTube pendant une quarantaine de jours, ce qui fait que j'avais un beau gros visuel de mon surpoids! Mon pire look est certainement celui de la robe rouge, dans Black Horse and the Cherry Tree. OMG, l'horreur!

Au début de l’été 2020, j’avais de la difficulté à endurer ma bedaine gonflée. À l'aube de mes 50 ans, j’ai décidé que c’était assez. Depuis 2010, j’ai réussi à prendre soin de mon cœur et de mon âme, et je me sens tellement bien. MALGRÉ la Covid, MALGRÉ le confinement. Je suis heureuse, équilibrée, amoureuse, en santé. La vie est vraiment belle!
Il était temps que j’accorde la même attention à mon corps. J’ai donc pris deux décisions. La première : me payer un coaching avec un plan alimentaire. La seconde : faire une séquence d’hypnose humaniste pour soutenir le processus en travaillant de l’intérieur, à partir de mon inconscient qui s’accrochait aux livres superflues.
Le résultat est phénoménal. Les deux techniques ensemble m’ont permis de me libérer d'un beau 20 lbs! Et c’est pas fini, il me reste un petit bout à faire. Je compte atteindre mon objectif final d’ici Noël.
Ce que j’ai appris :
les bienfaits d’une alimentation anti-inflammatoire;
les portions appropriées;
la différence entre avoir faim parce que mon corps a besoin de carburant et manger pour combler un vide intérieur (ennui, émotions, etc.);
l’importance d’être bien coachée, d’avoir un soutien de qualité au moment opportun (merci, Lili!).
À la différence d’avoir une dépendance en alcool ou en drogue, la dépendance alimentaire (généralement aux glucides, du moins dans mon cas) passe par la modération. Quand on est alcoolique ou toxicomane, on peut arrêter la consommation à 100 %. Quand il s’agit de nourriture, on ne peut pas arrêter de manger! On a besoin de rééducation, de connaissances, de compréhension, de bienveillance.
À mon sens, s’occuper de la partie alimentation n’est pas suffisant, et c’est là que l’hypnothérapie vient compléter le processus. Trois techniques (en quatre rencontres) m’ont permis d’y arriver :
l’enfant intérieur blessé pour soigner mes blessures;
l’harmonisation du féminin et du masculin intérieurs blessés pour retrouver la sérénité et la liberté de choisir une vie plus équilibrée et plus saine;
transformer le critique intérieur en protecteur pour accueillir le changement et arrêter de me décourager et de m’autosaboter.
La fierté et le bien-être que je ressens n’ont pas de prix. Je me sens bien équilibrée, heureuse d’avoir complété le cycle en prenant soin de mon âme d’abord, puis de mon corps. C’est enfin l’harmonie complète! Et en prime, ce beau cadeau: étant maintenant certifiée en hypnose humaniste, je peux donner au suivant en accompagnant à mon tour en hypnothérapie les gens qui auraient envie de suivre un parcours comparable au mien. Le bonheur!
Fierté x 1 000!
