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Le test des trois passoires



Comment en sommes-nous arrivés au bitchage intense qui envahit les réseaux sociaux? Fake news, accusations, rumeurs, attaques personnelles: tout y est, et plus encore! C'est comme si tout le monde se permettait de dire les pires injures sans cligner des yeux, bien en sécurité derrière son clavier. Aurait-on le courage de le dire si la personne était devant nous, en chair et en os?

Qu'est-ce qui peut bien nous motiver à parler contre les gens aussi facilement? La jalousie? L'envie? La colère? L'intolérance? L'impatience? Peu importe, il est temps de régler ça si on veut avoir un peu de paix et de zénitude dans son cœur!

À quoi ça sert de méditer, d'aller au gym et de bien s'alimenter si on se transforme en bitch derrière le clavier?

Et si on recommençait à réfléchir un peu avant d'intervenir sur les réseaux sociaux? Quand j'étais jeune, ce conseil était très populaire : « Tourne ta langue sept fois avant de parler! » Il y avait du bon dans ce principe!

Voici donc LE TEST DES TROIS PASSOIRES. Il s'agit d'un truc très simple et très efficace pour soigner son langage et prendre soin les uns des autres. À essayer!

 

Il y a de cela très, très longtemps, Socrate vivait en Grèce. C’était un grand penseur. Il réfléchissait beaucoup et ses réflexions étaient remplies de sagesse. Ce grand philosophe donnait toujours de bons conseils à son entourage.

Un jour, une personne vient le voir et lui dit :

— Socrate! Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami?

— Un instant! répond Socrate. Avant que tu me racontes ce que tu as appris, j’aimerais te faire passer un test. Le test des trois passoires.

— Les trois passoires? Mais de quoi parles-tu, Socrate?

— Écoute bien. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, je crois qu’il serait bon de filtrer ce que l’on veut dire. Voilà ce que j’appelle le test des trois passoires.

Socrate continue en disant :

— La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?

— Non… J’en ai simplement entendu parler.

— Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer davantage en utilisant une deuxième passoire. La passoire de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon?

— Ah non! Au contraire!

— Donc, continue Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain que ces choses sont vraies…Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une troisième passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce que tu crois que mon ami aurait fait?

— Non, pas vraiment, répond l’autre.

— Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter sur mon ami n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire?


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